Thursday, February 21, 2013

:: DE LA JEUNESSE & SES DANGERS


À la suite de contorsions inavouables, nous avons réussis à mettre la main (entre autres choses) sur le journal de bord personnel du valeureux guitariste & homme orchestre de Bootik Moosik. On y découvre, surprenamment & paradoxalement un jeune homme hanté par la peur d’avoir été jeune aujourd’hui…


“She loves you “ dans la cour d’école et “You really got me “ à CFCF Am 600, Dave Boxer, de la dynamite, je me souviens que quand ça passait à la radio, les larmes me coulaient, j’étais sidéré. Pour moi, ça amenait un niveau d’excitement et de fuck you-isme que j’adorais. Magique ‘stie.''
 Pouvez-vous identifier le 'dividu' en question ?
''J’étais déjà bilingue donc je m’achetais toutes les revues hip américaines comme Hit Parader, Hullabaloo pour en savoir boulimiquement plus sur le Brit Invasion. 3 ans plus tard, malheureusement je rencontrais Marc Laperle et les Spectiques. Plus tard, Led Zep a contribué à mon cours de sexualité 101 , merci Jimmy.'' 
''Donc Yardbirds, Animals, Stones, Pretty Things … Je me considère chanceux d’avoir connu ça et pas Maxime Landry et Lady Gaga dans ma jeunesse.'' 
''Sinon, c’est certain, je n’aurais jamais fait de musique. Wella, taboire !''

On comprend, peut -être pas, mais au mieux ‘environ’ son inéducable attirance aux lutteurs masqués mexicains de confession scientifique & son rapport au ‘beurre de peanut’



  :: note de service ::


C’est Serge qui nous comble de sa performance vocale pour 'Picture Book'. Le rôle du Rock & Roll sur la jeunesse de nos pugilistes culturels y est examiné, pas leurs appareils reproductifs respectifs mais leur penchant pour les 'belles mélodies'' 
& pour la première fois, ''ladies & gentlemen'', quelques photos compromettantes des 4 membres de Bootik Moosik…
F@*KIN' SHOCKING !



1 comment:

  1. Une trame sonore pour le film de sa vie

    Sachant que plusieurs des personnes ayant perdu la mémoire à cause de la maladie d’Alzheimer se souviennent des chansons qu’elles écoutaient à 14 ans, comme le remarque Daniel J. Levitin, neuropsychologue, dans son livre De la note au cerveau -L’influence de la musique sur notre comportement, cette reconnaissance pour nos hymnes du secondaire va au-delà du désir de revisiter le passé.

    Au téléphone, celui qui dirige le laboratoire sur la perception, la cognition et l’expertise musicale à l’Université McGill, vulgarise ce qu’il prend un chapitre à expliquer : « Durant les 10 premières années de la vie, la mission du cerveau consiste à créer le plus de connexions possibles entre ce qu’il perçoit ; il le fait avec les odeurs, les goûts et aussi les sons. À 14 ans, disons entre 13 et 15 ans, cette mission change et le cerveau émonde les connexions inutilisées. Cela a pour effet d’intensifier les souvenirs et les sentiments vécus à l’adolescence. »

    Mélangé aux hormones de la puberté qui gonflent l’importance accordée à tout ce qui se passe dans la vie à cette période, le cocktail est puissant. « Ça explique aussi pourquoi les gens se souviennent des films qu’ils ont vus à cette époque, de leurs amis et des livres lus », ajoute le musicien et producteur de disques pour Santana et Stevie Wonder dans son ancienne vie.

    La musique a une influence très tôt sur l’humain ; dans les premiers mois de la vie, il reconnaît les airs entendus dans le ventre de sa mère. À deux ans, l’enfant commence à développer ses préférences musicales - généralement des trucs simples, qui donnent envie aux parents de se péter la tête contre le garde-manger lorsque ça joue.

    Le réel intérêt pour la musique se dévelop pe vers 10 ans, et dans les premiè res années de sa majorité les goûts du jeune adulte sont formés. Il n’écoutera peut-être pas que du Elliott Smith ou du Nick Drake toute sa vie, mais il est plus probable qu’il développe une affection pour le folk post-rupture qu’envers le dubstep agressif, mettons.

    La musique a une importance particulière dans nos jeunes vies. Elle sert à forger son identité et à distinguer ses goûts de ceux de ses parents. On adopte ses opinions politiques et sociales, on l’invite à partager nos partys autant que nos chagrins. Avec les écouteurs, les artistes (et parfois le top 10 au grand complet) entretiennent une relation particulièrement intime avec nous, une chance dont peu de gens peuvent se vanter.

    « Une étude auprès d’universitaires a même démontré qu’au palmarès de leurs activités préférées, écouter de la musique arrivait bien avant dormir et manger », partage Nathalie Gosselin, neuropsychologue et membre extramuros du BRAMS, le laboratoire international de recherche sur le cerveau, la musique et le son de l’Université de Montréal.

    Les ados préféreraient même se passer de sexe pendant une semaine que d’être privés de leur trame sonore préférée, rapportait le sondage d’une maison de disques indie du Royaume-Uni. Entre nous, les conclusions sont évidentes, disons que ces « belles années » ne passent pas à l’histoire pour la finesse des galipettes.

    Un observateur amateur

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