
L'infâme 'pourquoi du comment' qui fait que nos héros se sont lancés dans cette périlleuse aventure demeure des plus obscur. Familles, amis, collecteurs d'impôts, amoureux d’animaux exotiques et ennemis cosmiques ont été contactés, prévenus des dangers, mais demeurent unanimement indifférents aux aspirations profondes qui motivent tant nos '4 garçons dans le vent'.
Tous demeurent fortement préoccupés par l'assaut sauvage anticipé sur les fondements même de notre civilisation, mais nos 4 larons... Non !
Feindre de comprendre la diatribe de libres penseurs tels George Carlin, Carl Sagan et autres sodomites impies de l'esprit. Athées & agnostiques de tous poils semblent n'avoir aucun effet sur l’inéfable confrérie néo-médiévale que Bootik Moosik aspire à devenir dans l’âme.

Un cynique de service relèvera sûrement que tout ce cinéma n'est qu'une pelure de banane rhétorique servant à masquer une secrète ambition à devenir les satyres d'un monde post-moderne; un monde cyniquement au prise avec l'obscurantisme érigé en système qui nous assaille tous, plus ou moins, sous la douche le matin...
Ou pas !
D'ailleurs, nos ti-comiques cosmiques avaient déjà sauvagement affichés leurs couleurs dans la troisième partie de leur 'Sky Trilogy' en interprétant 'Big Sky' des KINKS. Mais, personne ne pouvait alors s'imaginer que cet exercice anodin de style allait se morpher en une attaque en règle contre la décence et le bon goût semi-légendaire des amateurs de mythologies anciennes.
On se console en se rappelant la boutade... What God wants God gets, God help us all !
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